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Assurance vie et assurance décès : y-a-t-il des différences ?

Les gens ont tendance à se poser cette ultime question : comment transmettre votre capital à vos proches lorsque vous ne serez plus ? Sachez que deux types d’assurances existent : l’assurance décès et l’assurance-vie. Ce sont des formules d’assurance très populaires. Dans cet article, nous allons examiner les différences entre ces deux produits, leurs avantages et leurs caractéristiques.

Les différences entre assurance-vie et assurance décès

Il faut préciser qu’il existe deux principales différences entre une assurance vie et une assurance décès. La première est que l’assurance-vie est un produit à long terme, tandis que l’assurance décès est un produit à court terme. Avec l’assurance-vie, vous payez des primes pendant une certaine période afin de bénéficier d’une somme d’argent si vous décédez pendant la période souscrite. En revanche, l’assurance décès est très différente, vous recevez un montant spécifique à votre décès, quel que soit le moment où vous décédez.

En outre, l’assurance-vie et l’assurance décès ont des avantages différents. L’assurance-vie vous offre une protection financière à long terme, tandis que l’assurance décès vous offre une protection financière à court terme. Avec l’assurance-vie, vous bénéficiez d’un taux d’intérêt et de gains supplémentaires sur votre prémium qui peuvent être utilisés pour financer des projets à long terme. En revanche, avec l’assurance décès, vous n’obtiendrez aucun taux d’intérêt ou gains supplémentaires.

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Les avantages d’une assurance-vie pour le souscripteur

Le versement de cotisations, de primes périodiques ou de capital unique placé sur des supports financiers vous permettra de croître votre économie de façon considérable. Cela est possible avec l’assurance-vie. De ce fait, vous pourrez constituer un capital profitable de votre vivant, année après année.

L’assurance-vie vous permettra de disposer de sommes épargnées avec l’ajout de certains produits générés, pour le complément de votre retraite ou pour le financement d’un bien immobilier par exemple. À votre décès, le capital sera transmis aux bénéficiaires souscrits dans votre contrat. Cette procédure figure dans « la clause bénéficiaire » de votre contrat.

L’assurance-vie offre une fiscalité avantageuse. Légalement, les contrats d’assurance-vie n’ont pas de durée. Elle se termine au décès du souscripteur. À noter qu’au moment du décès, le capital épargné ne sera pas soumis au droit de succession.

Si le souscripteur verse ses primes avant ses 70 ans, dans le cadre d’une succession, l’abattement sera de 152 500 € approximativement pour chaque bénéficiaire. Les capitaux auront une taxe de 20 % sur les sommes allant à 700 000 € environ, lorsque cet abattement sera considéré. Pour les sommes de plus 700 000 €, la taxe pourra s’élever à 31,25 %.

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Dans le cas où les primes sont versés par l’assuré après ses 70 ans, l’abattement sera commun pour tous les bénéficiaires et ce sera de 30 500 € environ. En revanche, le reliquat sera soumis aux droits de succession si la somme dépasse cet abattement. Toutefois, les intérêts capitalisés seront affranchis.

Assurance de vie

Les avantages de l’assurance décès pour le souscripteur et le bénéficiaire

Le contrat d’assurance décès, contrairement à l’assurance-vie, assurera financièrement votre décès. Le capital est versé sous forme de rente ou sous forme de versement unique. Cependant, 2 types de contrats d’assurances décès se distinguent :

  • L’assurance temporaire décès ;
  • L’assurance-vie entière.

Dans les deux cas, si le décès survient dans les termes du contrat, le capital sera versé au bénéficiaire.

L’assurance temporaire décès assure le versement d’un capital dans le cas où le décès du souscripteur se présenterait avant la fin de contrat. Si le délai du contrat dépassé, et que l’assuré est en vie, le contrat prendra fin. Pour l’assurance-vie entière, le souscripteur bénéficiera toujours d’une couverture peu importe la date de son décès.

Pour l’assurance décès, la cotisation à verser dépend surtout :

  • Du montant du capital qui devra être défini au préalable par le souscripteur ;
  • De l’âge de l’assurée au moment de la souscription du contrat ainsi qu’à chaque échéance ;
  • De son état de santé.
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Néanmoins, un capital entre 7 000 et 100 000 euros est tout à fait possible dans les contrats d’une assurance décès. Cela vous permettra d’aider vos proches à d’éventuelles difficultés financières par rapport à votre décès.

Comme le contrat d’assurance-vie, le capital est hors succession. Cela facilitera les procédures à suivre. De plus, peu importe la durée de paiement de votre cotisation de votre vivant, le capital versé à votre décès est le montant que vous définissez en avance, dans le contrat, pour vos bénéficiaires.

Même avec une bonne gestion financière, il faut toujours être prêt à toute éventualité, car un décès peut se présenter à tout moment. Malgré la différence entre les contrats d’assurance-vie et d’assurance décès, souscrire à ces deux types de contrat reste intéressant pour prévoir les potentiels risques. Le placement d’un capital auprès d’un assureur pour une assurance-vie vous promet une fiscalité fructueuse tandis que le contrat d’une assurance décès permettra de financer vos proches au moment de votre décès.